vendredi 2 janvier 2015

Le teikei, ancêtre de nos Amap


L’idée du teikei, que l’on peut traduire par « mettre le visage du paysan sur les aliments », est née en 1965 chez un collectif de mères de famille japonaises ; elles s’inquiétaient de voir l’agriculture s’industrialiser, avoir massivement recours aux produits chimiques et, par là même, empoisonner leurs enfants. Concernant d’abord les coopératives laitières, cela s’étendit vite à d’autres secteurs de l’agriculture. Son éthique est fondée sur le wa, harmonie, une notion centrale dans l’éthique sociale et organisationnelle des Japonais. Ce principe représente l’harmonie, la paix et l’unité dans le groupe. Il en résulte confiance, coopération et loyauté.
« Les agriculteurs s’impliquèrent directement dans la distribution de leurs produits, explique Shinji Hashimoto, l’un de ces pionniers. Cela eut pour effet 

de développer, au-delà de la réduction des dépenses de transport, de celle 
des coûts de production et de la diversification des cultures, une entente mutuelle et des liens d’amitié entre producteurs et consommateurs. »


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